Principes ostéopathiques – chapitre 1 : l’artère est suprême


Andrew Taylor Still, inventeur de l’ostéopathie, a défini un certain nombre de principes qui gouvernent la pratique ostéopathique. Nous allons détailler ici le principe « l’artère est suprême ».

Quand A.T. Still parle de la suprématie de l’artère, il apparaît qu’il se réfère en fait à l’ensemble des fluides dans le corps humain. En effet, le corps humain est constitué à plus de 60% d’eau, et les fluides véhiculent toutes les molécules nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme : oxygène, gaz carbonique, hormones, cellules immunitaires, facteurs de coagulation, nutriments, oligo-éléments, etc. On peut citer : le sang oxygéné transporté par les artères, le sang non oxygéné, transporté par les veines, la lymphe transportée par les vaisseaux lymphatiques, le liquide céphalo-rachidien qui circule dans les méninges du crâne et de la moelle épinière, la bile produite par le foie, stockée par la vésicule biliaire, transportée par les voies biliaires et pancréatiques.

Le principe de l’artère est suprême rappelle qu’une circulation satisfaisante de tous les fluides est la clé d’un apport optimal aux organes et aux cellules et donc la clé de la santé. A.T. Still ne dit pas qu’une bonne circulation des fluides suffit à la bonne santé, mais que sans elle, dans la mesure où les différentes cellules ne disposeront pas de toutes les ressources nécessaires à leur subsistance et à leur fonction dans l’organisme, ces mêmes fonctions ne pourront qu’être au mieux partiellement assurées. Quand la cellule ne rend pas le service qu’elle est sensée rendre au corps, celui-ci va développer des faiblesses. Avant de devenir maladie, ces faiblesses se caractérisent par exemple par le ralentissement de certaines fonctions telles que la digestion par exemple. On parle alors de troubles fonctionnels. Ainsi, une bonne circulation des fluides est indispensable à la santé.

C’est pourquoi, ce principe s’inscrit totalement dans la philosophie ostéopathique. Nos techniques prennent systématiquement en compte l’aspect circulatoire du système auquel on s’attache. Cette approche induit une investigation en amont et aval des zones en dysfonctions car un trouble de la circulation des fluides peut provenir d'un ralentissement du flux amont, les cellules seront alors sous-alimentées, ou, par exemple, d’un rétrécissement en aval, les cellules seront alors engorgées car elles ne pourront plus se délester de leurs déchets ni de leurs produits (hormones, enzymes, etc) dans la circulation.


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